Monsieur Baudouin : Une page de notre histoire

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris, le 24 juillet dernier, le décès de Baudouin Voué, affectueusement surnommé "Monsieur Baudouin". 

Notre Monsieur Baudouin a marqué la vie à Ganenou de milliers d’élèves, professeurs, parents, grands-parents et membres du personnel. Sa carrière à Ganenou débute lorsqu'il a 18 ans, en 1967 alors que l'école se situait encore Rue Américaine, pour se poursuivre jusqu'au 2004. Pendant 27 ans, ce personnage mythique, charismatique, grand supporter de l’Etat d’Israël, a forgé l’âme et contribué à l’ambiance familiale de Ganenou. 

Toujours à l’écoute de ses collègues et des élèves, il leur prodiguait ses bons conseils et d'inlassables encouragements pour aller de l'avant, malgré les difficultés. 

Il les accueillait à toute heure dans son bureau avec un petit café ou un biscuit et sa disponibilité envers chacun n’avait pas de prix. 

Il s’est donné sans relâche à notre école sans compter. 

Il avait tant de choses à enseigner et à transmettre qu’il était difficile de l’arrêter en fin de cours et de laisser la place au cours suivant. Des montagnes de connaissances historiques, culturelles et diverses qu'il aimait aussi partager lors des Mifkadim.

On ne peut oublier aussi les centaines de (super) brevets décernés le vendredi matin lors de la très symbolique remise de la semaine aux élèves méritants. Comment ne pas citer aussi, les feuilles de cours qu’il aimait voir soignées et colorées, les cadres en brun et les textes en jaune, sa collection de schtroumpfs et de timbres dont il était si fier. 

Son énergie débordante et son sourire constant faisaient aussi de lui un professeur et un directeur hors norme. Ganenou était sa famille professionnelle. Son épouseFrancette y a d’ailleurs enseigné pendant 10 ans.

Monsieur Baudouin était comme un père pour de nombreux membres de Ganenou, qui s'est donné corps et âme.

Des milliers d’élèves ont pleuré le départ d’un grand Mensch à l’annonce de son décès. Il laisse un vide énorme mais reste bien vivant dans la mémoire et le cœur de tous ceux qui l’ont connu.